Les Voix du Royaume
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 Edition du premier mai

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Vidin




Messages : 7
Date d'inscription : 18/08/2011

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MessageSujet: Edition du premier mai   Edition du premier mai Icon_minitimeLun 30 Avr - 18:36

[hrp] "Pour une lecture plus agréable, cliquez-ici !"[/hrp]



[rp]----------------------------Edition du premier mai 111125100910903625----------------------------
[rp] Éditorial [/rp]

Citation :
Le printemps est là, les fleurs bourgeonnent, la sève remonte dans les arbres et, telle une tortue, le journal sort de sa longue hibernation et change. Il change par nécessité, parce qu'il parait plaire moins pour diverses raisons. En ce début de mai, je souhaite donc accompagner la mue du journal, tout d'abord, réaffirmer que le journal n'est pas seulement politique, il a pu sembler l'être mais la vraie ligne directrice du journal, c'est de permettre à tous d'écrire ce qu'ils souhaitent, ce qui les intéresse, pour transmettre leur intérêt. Ensuite, aussi bien pour le confort des journalistes que des lecteurs, le rythme de parution sera désormais bimensuelle et l'édition sera mise dans son intégralité pour une meilleure vue d'ensemble, une meilleure lisibilité et une lecture plus choisie. Enfin, avant de lancer une réelle campagne auprès de vous pour avoir vos ressentis, nous vous invitons à réagir, à nous écrire pour donner vos impressions sur cette nouvelle version.

Bonne lecture à toutes et tous ! N'hésitez pas à réagir à ce nouveau format !




Vidin


Edition du premier mai 488220Muguetpetit

[rp] Événement - Voyage inaugural du Black Baccara [/rp]

Citation :
Si j’ai le pied marin ?

Non pas franchement, non. Sans la moindre hésitation.

Je pourrais vous dire que c’est merveilleux de voguer au fil de l’eau et de se laisser porter par le courant, imperceptiblement, sans se soucier de l’état douloureux de ses pieds quand, à la nuit tombée, vous ferez enfin étape après avoir chasser des dizaines de petits cailloux de vos chausses, ni des courbatures au petit matin alors que vous vous levez d’une paillasse douteuse, dans une taverne plus qu’inquiétante à la tenancière édentée mais aux formes plus que généreuses. Je pourrais vanter le calme d’un voyage bercé au son des vagues que le bateau fend fièrement et les heures passées à déterminer à quel moment les remous ont disparu dans le sillage du majestueux navire ….

Je pourrais, mais ce serait mentir ! Et puis ça n'intéresse personne les récits fleurs bleues qui sentent la rose (noire !) où tout est beau tout est parfait !

Avoir le pied marin... si le pied seul suffisait, j’en serais heureuse, mais non. L’expression est Ô combien réductrice... C’est le corps entier qu’il faut adapter au gré de l’eau. On lui donne son pied au fil de l’eau, il vous prend tout, même votre dernier repas...


Tout a commencé comme une grande aventure, pleine de promesses merveilleuses, de découvertes et de richesses. Nous embarquâmes sur le Black Baccara, la Rose Noire Bordelaise, les cales chargées de peaux d’une qualité et d’une douceur inégalable, de barils de vin capiteux et de cidre savoureux, de tonnelets de whiskies enivrants et de jambons alléchants.

Je me voyais déjà, voguant sur les mers du monde, cheveux au vent, en habits d’homme, par ce que c’est plus pratique, à mettre tout mon cœur à la manœuvre, à grimper les cordages qui mènent à la vigie au somme du plus haut des mats... Sans avoir le vertige... Oui, je rêvais de voyages extraordinaires... Et dans les rêves d’une demi-blonde, tout est permis. Tant les destinations farfelues sur les mers lointaines que la découverte de terres nouvelles. D’ailleurs au matin de l’embarquement, au moment de poser un pied sur le bateau, j’étais résolue à nommer la première ile sur lesquelles nous aurions mit pied : "les îles Bulliennes". En toute simplicité !

Seulement voila, ma blondeur n’avait pas voulu entendre que la Rose noire était un foncet, destiné a la navigation fluviale. Mais rapidement tout se met en place dans mon esprit un peu embrumé de ses rêves de grandeurs de la nuit précédente... Non des îles mystérieuses entre Bordeaux et Toulouse, je ne devrais pas en trouver beaucoup ! Dommage, au moins je profiterai du voyage pour faire mon baptême sur l’eau.

Deux jours d’un voyage interminable. À croire que le capitaine prenait plaisir à ralentir le bateau, d’ailleurs je le soupçonne d’avoir passé une partie de la première nuit à souffler en sens inverse dans une voile qui n’existe pas !... Ou à ramer à contre courant !... Ce n'est pas possible autrement. Il voulait nous garder à bord à tout prix.

Mais voila... Même les pires choses ont une fin... Après avoir passé des heures à user mes yeux verts sur les remous à l’arrière du bateau et à tenter de calmer mon estomac qui avait décidé de danser la gigue avec mon cœur au son des chansons de marins qui résonnent a la taverne "des mate lots" sur le port de Bordeaux... Celui de Toulouse était enfin en vue. Trop tôt à mon gout.

J’arrivais tout juste à trouver le pas chaloupé qui permet de se mouvoir sur la coquille de noix et à contrebalancer le tangage perpétuel, les mouettes se faisaient moins rieuses et le silence des poissons moins angoissant. De toute façon je préfère les moineaux et les poissons en bocal !

Vous savez ce qui est le pire dans tout ça ?
On rembarque ce soir... Et j’ai hâte !!


Albunea

(à suivre...)


Edition du premier mai 605044Foncet


[rp] Médecine - Ces petites bêtes les sangsues [/rp]

Citation :


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Aspect dorsal de l'Hirudo medicinalis - sangsue médicinale

Depuis l'Antiquité on utilise beaucoup "la saignée", Hippocrate (vers 460-370 av.J.C), père de la médecine et Galien (vers 129-210 après J.C.) père de la pharmacopée, ont parlé de la doctrine des humeurs dans l'équilibre du corps humain. La santé repose sur l'équilibre des quatre humeurs du corps :
* Le sang (feu)
* La lymphe ou pituite (air)
* La bile jaune (terre)
* La bile noire (eau)

Un déséquilibre entraîne des maladies physiques et même psychologiques. La saignée est donc justifiée pour libérer le malade de ses excès de sécrétions.

Voici un texte extrait du Corpus Hippocraticum

"(Affection incertaine des voies digestives.) A Oeniades, un homme était affecté de cette maladie : quant il était à jeun, il éprouvait de violents gargouillements dans le ventre et de la douleur ; quand les aliments pris s’étaient digérés et que du temps s’était écoulé après le repas, il ne tardait pas à ressentir la même chose ; le corps dépérissait et se consumait ; les aliments pris ne le nourrissaient pas ; et les selles étaient mauvaises et brûlées. Mais, immédiatement après avoir mangé, c’était le moment où il avait le moins de gargouillements et de souffrance. Cet homme prit des vomitifs et des purgatifs de toute espèce, sans soulagement aucun ; mais, saigné tour à tour de chaque bras jusqu’à devenir exsangue, il fut soulagé, et son mal le quitta."

Texte 1, extrait du livre V "Des Epidémies" du Corpus hippocratique.

Au Moyen Âge, nous trouvons les médecins, les chirurgiens et les barbiers à qui sont abandonnées les petites besognes comme les "saignées" mais, ces derniers étant plus favorables aux méthodes naturelles préfèrent les sangsues aux saignées. C'est une technique moins douloureuse et moins spectaculaire que celle de voir couler son sang dans une écuelle…



Edition du premier mai 1704182955872121
"Saignée"

Du nom latin, Hirudo medicinalis la sangsue est un ver hermaphrodite, gluant qui ressemble à une limace.
Elle possède deux ventouses une à la bouche qui fonctionne comme un organe de succion et l'autre postérieure qui ne lui sert que pour se mouvoir et se fixer. Sa bouche en forme de triangle est pourvue d'une multitude de petites dents. Elle fait de 7 à 12 cm de longueur et 6 à 7 mm de diamètre. On la trouve uniquement en eaux douces, dans les rivières, les vases d'eaux stagnantes, les terres humides et en particulier dans les marais de Guyenne.


Edition du premier mai 911955Sangsues2redim

A : face ventrale ; B : face dorsale ; C : appareil digestif en vue dorsale. An, anus ; B, bouche ; Cae. Lat, caecums latéraux ; Est, estomac ; Ggl. Cer, ganglions cérébroïdes ; Gl. Sal, glandes salivaires ; Int, intestin ; L. V, lèvre ventrale ; M. Asp, muscles aspirateurs ; O, ocelle ; O. ♀, orifice femelle ; O. ♂, orifice mâle ; O. Exc, orifice excréteur ; Ph, pharynx (hérissé de glandes salivaires) ; Pl. Sens, plaques sensorielles ; Sin. D, sinus dorsal ; Vent. Buc, ventouse buccale ; Vent. Post, ventouse postérieure.


On les utilise pour les contusions simples, elles empêchent "le bleu" et suppriment la douleur, pour les laryngites (deux à trois sangsues sur le cou), pour lescongestions diverses : hémorroïdes, congestions cérébrales, rénales, tension, douleurs des articulations, insolations, pour la régénération des tissus d'une plaie, en particulier sur les champs de batailles et, même pour les troubles psychiatriques.

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Pose de sangsues sur le cou

Elles agissent par morsure puis par succion et leur salive secrète un anticoagulant, l'hirudine, qui fait saigner le malade. En une demi-heure une vingtaine de sangsues arrive à sucer un demi-litre de sang.
On allonge le malade pour qu'il ne voie pas les sangsues. Pour une bonne prise, elles doivent être à jeun, on frictionne l'endroit où elles seront mises pour congestionner les vaisseaux et pour qu'elles mordent encore plus facilement on peut mettre un peu de sang, de lait ou d'eau sucrée sur la peau. On les prend avec un linge propre, jamais avec les doigts car elles se fâchent et ne veulent plus mordre.
Ne pas essayer de les retirer, elles se détachent d'elles-mêmes lorsqu'elles sont "pleines", environ au bout de trente minutes. Puis, la plaie est nettoyée pour éviter une infection.



Ralas

[hrp]
Bibliographie et iconographie :
http://www.dinosoria.com/sangsue.htm
http://artur.univ-fcomte.fr/SMP/SBP/these/_126400_4_html.pdf
http://www.sangsue.ch/Dateien/sangsue_ordre_pharmacien.pdf
http://www.traitement-chirurgical.wikibis.com/saignee_(medecine).php
http://animaldiversity.ummz.umich.edu/site/accounts/pictures/Hirudo_medicinalis.html

[/hrp]


[rp] Les métiers au Moyen Âge - Affaneur, Batteur et Bigre [/rp]


Citation :
Les métiers au Moyen Âge (1)


Métiers des champs, des fermes et des forêts
Quelques métiers connus et d'autres insolites.


Affaneur : Transporteur de foin pour les écuries.

Batteur

Edition du premier mai 707020Batteur

Ouvrier battant le blé.

Batteur en grange

Edition du premier mai 595540Batteur2

L'hiver, le "batteur en grange", armé de son fléau, va de ferme en ferme battre le blé et les autres céréales telles que le seigle et l'avoine. Il travaille sur l'aire de terre battue, surface plane aménagée dans un coin de la grange. Cette activité se pratique l'hiver par temps sec. C'est un métier pénible qui fatigue surtout les muscles des bras et des jambes.

Bigre

Edition du premier mai 656301Bigre

Garde forestier ou paysan riverain d'une forêt qui a la charge de rechercher les abeilles, d'en capturer les essaims et de les élever.



Ralas

(à suivre...)



[rp] Religion - Légende et hérésie ? [/rp]

Citation :
"Les légendes sont parfois plus que des vieilles histoires." En effet, les légendes démoniaques et de monstres lugubres sont basées sur la réalité. Étonnant ? Attendez de lire la suite ! Pour cet article, j'ai eu l'aimable aide du Père Hull, diplômé en démonologie.

Les créatures démoniaques terrestres hantent nos superstitions, mais n’ont pas de réalité tangible. Si elles existaient, elles serraient soumises aux trois lois naturelles et ne serraient pas soumises au libre arbitre comme l’humain l’est naturellement. Les trois lois qui régissent les réactions des créatures sont "la soumission à l’humain, le besoin de se reproduire et le besoin de se nourrir."

En fait, ce sont des humains qui n’ont plus leur raison et qui croient être différents : c’est une forme d’hérésie peu répandue ou l’humain renie jusqu’à sa propre humanité. Il a été prouvé que, lors des possessions, si le combat entre l’âme résidente et l’âme démoniaque est violent, des modifications physiques peuvent survenir. C’est de là que viennent les légendes parlant de créatures polymorphes comme les loups-garous. Une possession aurait changé leur apparence physique ou les aurait rendus fous.
Un autre exemple serait les vampires. En effet, ils sont probablement des humains possédés par des démons de l'acédie. Devenus fous, ils fuient tellement la lumière divine qu’ils ne sortent que la nuit. Plus important encore, ils recherchent à retrouver leur humanité en prenant celle des autre : en buvant le sang de leurs victimes.

Mais, selon l’Église Aristotélicienne, il semble qu’il n’y ait aucune confirmation irréfutable sur l’existence de créatures démoniaques terrestres citées plus haut. Cette courte rubrique sur la religion fut rendue possible par la coopération du Père Hull. Je le remercie d’ailleurs d’avance, puisqu’il me sera d’une aide utile pour le prochain article sur la religion. Car comme vous avez dû remarquer, entre les légendes, vampires et loups-garous, un sujet reste mystérieux : les possessions. Quand les muguets auront poussés, vous pourrez lire la suite sur les légendes et l’hérésie..."




-The Writer-

[rp] Divertissement - Les braies de la justice [/rp]

Citation :
Depuis des décennies, une légende plane sur la ville de Bordeaux. Vos grands-parents vous l'ont peut-être transmise au coin du feu alors que vous n'étiez encore qu'un marmot rêvant de devenir un journaliste riche et adulé. Puis vint le temps des désillusions et des payes faméliques. Vous ne l'avez pourtant pas oublié. Cette légende vient d'un mythe. Le mythe vient d'une histoire. L'histoire vient d'un homme. Nous avons enquêté pour vous, sur l'insaisissable héros, Super-Sergent.

Ni le jour ni même l'année de sa naissance ne sont connus. Selon les témoins, l'homme aurait l'apparence parfois d'un trentenaire, parfois d'un quinquagénaire. Difficile de se faire une idée de son âge dans ces conditions. Son origine bordelaise est toutefois notoire, et de nombreux éléments l'étayent telle sa connaissance parfaite des rues de notre cité ou bien sa fameuse "marque", une bouteille vide de bon vignoble local. Pour en savoir davantage, il fallait aller sur le terrain

L'aube est à peine levée et nous arpentons déjà les pavés de la rue Mortiflouille. Selon nos renseignements, c'est dans cette rue paisible que le défenseur de la Loi a frappé. Une voisine, Yvette, encore sous le choc, témoigne :

"Il faisait très noir hier soir, l'éclaireur public n'était pas passé. J'avais fermé mes volets. Je lisais l'Avis de Guyenne, un journal qu'il est bien pour lire. Et soudain, je les ai entendu. Une bande de jeunes délinquants. Bourrés évidemment. Ils s'amusaient à chasser ces pauvres chats ! Et d'un coup, un grand bruit, plein de petits bruits, puis plus rien ! Moi, j'ouvre mes volets, et j'ai vu ces voyous rentrer chez eux avec une marque de botte sur l'arrière train ! C'était Lui, j'en suis sûre !"

Et ce genre de cas n'est pas rare, selon nos renseignements Super-Sergent peut intervenir plusieurs fois par nuit. A chaque fois, témoins comme criminels expliquent n'avoir rien vu hormis l'éclat furtif de braies rouges. Mais que recherche t il, ce pacificateur de nos rues ? Nous avons interrogé le gardien de la paix municipal, Mucimum. Il nous en dit plus :

A fortiori, il s'agirait d'un particulier pris d'un besoin obsessionnel d'aider son prochain mais en dehors des cadres légaux, probablement pour s'assurer une rétribution morale d'autant plus importante qu'elle ne rejaillit pas sur une institution toute entière.

Quand on lui demande si Super-Sergent ne gêne pas le travail de la maréchaussée, l'homme est évasif :
"Écoutez, à fortiori non, il nous est même d'une grande aide. J'appelle donc la population à cesser de vouloir l'attraper, l'observer, l'embrasser ou même l'autopsier. Super-Sergent est une bénédiction pour notre ville, il est beau, grand, fort, et son costume n'est pas du tout ridicule. Non parce que figurez vous que dès qu'on choisit un tissu un peu trop moulant, tout de suite c'est ridicule, alors moi je suis furieux devant ce genre de.....pourquoi vous notez encore ? Cet entretien est terminé !"

Alors, bandit ou bienfaiteur ? N'ayant pas de statistiques tenues par des services de police notoirement fainéants, nous nous sommes tournés vers les habitants eux même, selon le hasard des rencontres.

Marine le Pain, poissonnière de son état, est convaincue qu'un gigantesque complot de l'étranger, probablement des anglais, se dissimule derrière cette affaire. Elle promet de faire la lumière sur l'affaire entre deux chargements à l'odeur douteuse.
Zéfaipire Venteuse, personnalité politique et écumeuse de tavernes, déclare ceci "Tant qu'il ne s'agit pas d'un de mes fillots, il peut faire toutes les cornichonneries qu'il peut. Attendez, je dois vérifier ma liste. J'en ai tant que je m'y perds !"
Frère Barrière, un tondu officiant comme douanier de la ville, s'insurge contre cet individu pensant détenir le monopole de la justice, pouvoir régalien s'il en est, et qui sans avoir suivi la moindre formation dispense des peines et s'occupe des affaires de son choix, tandis que le chien de "ma sorcière de voisine " continue de se soulager juste devant sa porte. Il ajoute dans un dernier souffle que sa voisine habite au 18, rue des Torgnoles.
Nouvelle déclaration inopinée de Dame Zéfaipire: "Fillooot ! Tu devrais avoir honte !"
Ralaaaa Soupe, travaillant comme boulangère à son compte, s'essaye au métier de journaliste et nous demande si "vous n'avez rien de mieux à faire de vos journées bande de malappris ?" et nous invite courtoisement à nous ôter au plus vite de son passage, parce qu'elle a une journée chargée elle, pas comme ces bon à rien de scribouillards.
Ingrid Slagevük, voyageuse du nord, blonde aux longues jambes, nous révèle aimer les hommes aussi mystérieux. Elle souhaite également rencontrer Super-Sergent pour une affaire de la plus haute importance dans une petite chambre du Singe Aphteux, vers minuit, la fenêtre sera ouverte et un mouchoir blanc y sera accroché. Nous transmettons donc le message, car rien ne doit arrêter la Vérité.

Comme vous pouvez le voir, les opinions sont partagés sur le sujet, et les esprits s’échauffent vite. Finalement, après des jours de quête acharné, il nous est possible de dresser le portrait suivant :

Super-Sergent est un homme, entre 30 et 60 ans, porteur de braies rouges par dessus des vêtements en tissu moulant, nul ne l'a jamais vu seul et encore moins en compagnie du Gardien de la paix municipal, il nous offre des rues plus propres, et la fenêtre de la chambre d'Ingrid sera ouverte toute la nuit. Plus personne ne pourra plus affirmer le contraire, Super-Sergent existe bel et bien !



Mucius

[rp] Cuisine - Tous à nos marmites [/rp]

Citation :
Introduction
Notre alimentation est principalement composée de viandes, de pain et des dérivés de pâtisserie. Sauf pour les nobles, notre cuisine est souvent une cuisine économique faite de plats en sauce, de ragoûts et de pâtés.

Les viandes
La plus courante est le porc et ses dérivés de charcuterie (saucisses, jambon, saucissons, pâtés, lard etc.)
Les gros gibiers, sanglier, cerf et chevreuil ainsi que les faisans, cygnes, aigles, paons, poulardes, oies, pintades, dindes et canards sont réservés aux nobles. Nous, le petit peuple on se contente de lapins de garenne, de lièvres, de perdrix, pigeons, bécasses, caille et de petits oiseaux. Poule, vache et mouton sont rarement servis. Les poules sont surtout utilisées pour leurs œufs et les vaches pour leur lait.
La cuisson à la broche chez les nobles et en sauce, ragoûts et pâtés pour le peuple.
Nous utilisons beaucoup d'épices qui donnent de la saveur aux plats. Elles ont aussi des vertus médicinales. Girofle, safran, cannelle, gingembre, cardamome, poivre rapportées d'Orient par les Croisés mais aussi thym, laurier, oignon, échalote, persil, ciboulette et jus d'orange et de citrons.


Les sauces
Elles sont servies à part, froides l'été et chaudes et épaissies l'hiver.

Les poissons
On mange des poissons frais, des perches, lamproies, brochets, carpes, et anguilles cuits au court-bouillon très aromatisés d'épices, frits ou en tourte.
Et des poissons salés ou fumés, morue, maquereaux, harengs ainsi que les escargots, grenouilles et écrevisses.


Le pain
Fait avec diverses céréales il est la base de notre nourriture, il se présente en grosses miches rondes ou en couronnes.
On le sert en grosses tranches épaisses appelées "tranchoirs". Ils servent très souvent d'assiettes.


Les desserts et douceurs
D'une diversité infinie, depuis les tartes au flan, rissoles aux fruits secs et au miel, pain perdu, blancs-mangers colorés et parfumés à la fleur d'orange, jusqu'aux ruits secs enrobés de sucre et de miel, fruits confits, pâtes de fruits… Depuis que les Croisés nous ont rapporté le sucre nous en usons et nous en abusons…

Les fruits
Les fruits sont les fruits de saison et de la région : pommes, prunes, raisins, poires sont récoltés dans les jardins et les fraises, framboises, mûres sont sauvages et cueillies en forêts. Les dattes, figues, citrons, oranges rapportés eux aussi par les Croisés ont été implantés dans les régions les plus chaudes.

Les légumes
Navets, betteraves, salsifis, pois, lentilles, fèves, choux, salades, bettes, cardons, épinards sont les plus consommés. Les fines herbes sont utilisées comme condiment à la place du sel qui est très coûteux (gabelle).

Boissons et breuvages
Nous buvons du vin et des alcools servis pendant les repas. La bière et le cidre sont appréciés mais il n'y en a pas dans toutes les régions.
Avec les sucreries ont sert des vins doux.
Pour faciliter la digestion on vert des breuvages aux herbes tels que vin d'anis, d'absinthe, de romarin ou de sauge.


Maintenant à table avec des bons laperaulx !

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Rosé de lapereaulx
(recette du Mesnagier de Paris , 1393)

Edition du premier mai 867453359Mesnagierillustration1
Exemple de page originale du Mesnagier de Paris
Sources : Le Mesnagier de Paris (1393) - BnF



* Des lapereaux d'un total d'environ 600 livres,
* du bouillon de bœuf,
* du saindoux,
* du gingembre,
* des amandes,
* 2 clous de girofle,
* 10 grains de poivre,
* un morceau de lard,
* du cèdre vermeil,
* du sucre,
* du sel.

Lappereaulx soient eschorchiez, decoupez, pourbouluz, reffaiz en eaue froide, et lardez. Puis avoir du gras du lart decouppé comme par morceaulx quarrez, et mectez au fer de la paelle et en trayant les champs, et laissiez la gresse, et la frire vostre grain, ou vostre grain mectre a boulir sur le charbon et souvent tourner en ung pot avec du sain. En ce faisant ayez des amandes pelees, et deffaictes du boullon de beuf, et coulez par l'estamine. Puiz ayez gingembre, clo de giroffle, cedre (autrement dit Alixander) deffaictes du boullon et coulez, et le graing cuit et trestout soit mis (fol. 141b) dedens ung pot, et bouly ensemble, et du succre largement ; puiz dreciez par escuelles, et des espices dorees pardessus.
(cedre vermeil est ung fust que l'en vent sur les espiciers, et est dit cedre dont l'en fait manches a cousteaulx.)

"Traduction" de la recette du Rosé de lapereaux
Les lapereaux doivent être écorchés, découpés et plongés dans l'eau bouillante, puis saisis dans de l'eau froide et lardés. Découper du gras de lard en cubes, mettre dans la poêle après l'avoir incisé. Dans la graisse, faire revenir la viande avec du saindoux. La viande peut-être aussi mise à bouillir sur la braise. Il faut impérativement remuer souvent. Dans le même temps, pelez des amandes, délayez avec du bouillon de bœuf. Passez au tamis. Ajouter du gingembre, un clou de girofle, du cèdre (dit Alixander), délayer avec du bouillon, passez. Mettre la préparation dans un pot, faire bouillir avec les épices, saupoudrez de sucre à volonté. Puis dresser dans des écuelles les épices dorées par dessus
(Le cèdre vermeil est un bois que vendent les épiciers ; on l'appelle " cèdre dont on fait les manches de couteaux ".)
N.B. : Le cèdre colore la sauce.


Edition du premier mai 372336Chasseredim
Chasse aux lapins avec un furet
D'après le "Livre de chasse"
de Gaston Phébus Comte de Foix (1389)



Le Marmiton

[hrp]http://pages.infinit.net/celte/cuisine.html
http://www.cuniculture.info/Docs/Recettes/recette3-59.htm
[/hrp]

[rp] Appel [/rp]

Citation :
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Citation :
Rédacteur en chef : Vidin
Corrections et mise en page : Vidin, Ralas
Journalistes : Mucius, Albunea, The Writer, Zephyre, Vidin, Ralas


Prochaine édition - 15 mai 1460
[/rp]

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